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Paix à son âme, Mr the Président


bongo.jpgIl s’en est allé. Beaucoup n’étaient pas encore nés dans nos Etats peuplés environs de 60 % de jeunes ayant moins de 30 ans quand l’ancien agent des services secrets français et postier gabonais accéda à la magistrature suprême en 1967. Il était possible que la mort d’Omar Bongo-Ondimba soit connue après avoir réglé quelques détails d’une cuisine interne du PDG, le parti au pouvoir. Mais, cette stratégie ne peut fonctionner lorsque pendant ses 42 ans de pouvoir, le feu président n’a jamais songé à construire des infrastructures sanitaires et médicales modernes pour qu’il se fasse traiter au Gabon permettant ainsi au gouvernement d’être maître d’une situation dont le médecin gabonais constaterait la mort. Ce défaut a mis le gouvernement dans une situation délicate quand la presse occidentale en l’occurrence le quotidien le point a publié dans son site le décès du vieux président et l’image personnifiée de Françafrique hier soir. A 10 h, le premier ministre dément devant la presse depuis la Catalogne ce décès et nous informe de la convocation de l’ambassadeur français par les hautes autorités à Libreville avant d’ajouter que le président rentrera à Libreville cet après-midi. Effectivement, il n’a rien démenti car à 14 h 30, il annonce par courrier à la presse locale le décès du big boss et, ainsi, peut-être le rapatriement de sa dépouille au courant de ce même après-midi qui ramènera au bled un corps sans vie. Pourquoi partir après le départ éternel de son épouse ? C’est l’amour diront certains, le pacte de vie diront d’autres et une voie minoritaire optera pour la voie extrêmiste où le lion de Mpila serait à l’origine pour venger sa fille aimée car une rumeur avait plaidé pour la mort non naturelle de celle-ci et aurait engendré tant de contradictions entre l’axe Brazza-Libreville que de haine ainsi que le sentiment de vengeance.
Malgré tout ce « obah-obah » dont parle T. J. Fakoly, la mort est un examen qui ne laisse pas des ajournés, il était inévitable que Omar Bongo meure un jour ; ce jour j est arrivé hier à Barcelone pour le médecin barcelonais et aujourd’hui après-midi pour le gouvernement gabonais. Ce détail est intervenu après que le PDG ait réglé la question de succession. Un intérim assuré par la présidente du Sénat avant les nouvelles élections dont Ali-Ben Bongo est un des favoris vue sa situation au sein des forces armées et du PDG. Que les autres politiques souhaitant camoufler les décès des big bosses prennent la leçon du décès de Bongo à l’instar, a contrario, de Kabila senior mort à Kinshasa dont le contrôle total de la situation par les autorités a permit d’affirmer qu’il est mort en route pour Harare.
 
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